Titre : | Les dimensions de l'être et du temps | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Jules Chaix-Ruy (1896-1986), Auteur | Editeur : | Lyon/Paris : Emmanuel Vitte | Année de publication : | 19.. | Collection : | Problèmes et Doctrines num. IV | Importance : | 1 vol. (315 p.) | Présentation : | couv. en coul | Format : | 23 cm | Langues : | Français | Mots-clés : | Ontology
Ontologie | Résumé : | Le point de départ de ce livre est une étude publiée en 1930 sur « la perception du temps chez S. Augustin », où M. Chaix-Ruy insistait davantage sur l'aspect privatif et négatif du temps, sur l'intervalle qu'il creuse entre l'existence et l'être, que sur sa positivité. Depuis, réfléchissant sur la solution kantienne, il s'est demandé si, en déniant toute objectivité réelle au temps, elle n'avait pas engagé la pensée dans un subjectivisme qui trouve de nos jours dans l'existentialisme sa forme la plus caractéristique. En faisant du temps la projection du Dasein sur son propre environnement, en confondant l'orientation dans l'espace avec les données spatiales, Martin Heidegger lui a paru prolonger jusqu'à leur terme dernier les conclusions de l'Esthétique transcendantale. S' attachant à distinguer, à la suite de Pascal, la perception et la mesure de l'espace et du temps eux-mêmes, puis à discerner les niveaux et les rythmes de temporalité qui situent notre éloignement de l'être, l'auteur a tenté de remonter les degrés qui séparent l'Être-en-nous de l'Être-par-soi.
Ce faisant, il a posé les bases d'une métaphysique de l'Objet qui lui est apparue comme une des nécessités de notre temps et esquissé une analyse de la pensée qui doit être étudiée selon sa bipolarité, à la fois comme prolongement de l'instinct et comme exigence de rationalité et de spiritualité. Par la pensée il a été conduit à examiner la véritable transcendance, transcendance pour nous partielle, car, comme l'âme d'Aristote, la pensée est entraînée par le temps qui conditionne son exercice, mais qui est, malgré tout, très différent d'un simple dépassement, d'une projection-en-avant vers l'horizon d'un englobant qui nous fuit sans cesse. Il s'agit, en somme, d'échapper à toutes les formes d'idéalisme et de jeter les bases d'un réalisme intégral. | Permalink : | http://bibliothequeucm.educassist.mg/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=29 |
Les dimensions de l'être et du temps [texte imprimé] / Jules Chaix-Ruy (1896-1986), Auteur . - Lyon/Paris : Emmanuel Vitte, 19.. . - 1 vol. (315 p.) : couv. en coul ; 23 cm. - ( Problèmes et Doctrines; IV) . Langues : Français Mots-clés : | Ontology
Ontologie | Résumé : | Le point de départ de ce livre est une étude publiée en 1930 sur « la perception du temps chez S. Augustin », où M. Chaix-Ruy insistait davantage sur l'aspect privatif et négatif du temps, sur l'intervalle qu'il creuse entre l'existence et l'être, que sur sa positivité. Depuis, réfléchissant sur la solution kantienne, il s'est demandé si, en déniant toute objectivité réelle au temps, elle n'avait pas engagé la pensée dans un subjectivisme qui trouve de nos jours dans l'existentialisme sa forme la plus caractéristique. En faisant du temps la projection du Dasein sur son propre environnement, en confondant l'orientation dans l'espace avec les données spatiales, Martin Heidegger lui a paru prolonger jusqu'à leur terme dernier les conclusions de l'Esthétique transcendantale. S' attachant à distinguer, à la suite de Pascal, la perception et la mesure de l'espace et du temps eux-mêmes, puis à discerner les niveaux et les rythmes de temporalité qui situent notre éloignement de l'être, l'auteur a tenté de remonter les degrés qui séparent l'Être-en-nous de l'Être-par-soi.
Ce faisant, il a posé les bases d'une métaphysique de l'Objet qui lui est apparue comme une des nécessités de notre temps et esquissé une analyse de la pensée qui doit être étudiée selon sa bipolarité, à la fois comme prolongement de l'instinct et comme exigence de rationalité et de spiritualité. Par la pensée il a été conduit à examiner la véritable transcendance, transcendance pour nous partielle, car, comme l'âme d'Aristote, la pensée est entraînée par le temps qui conditionne son exercice, mais qui est, malgré tout, très différent d'un simple dépassement, d'une projection-en-avant vers l'horizon d'un englobant qui nous fuit sans cesse. Il s'agit, en somme, d'échapper à toutes les formes d'idéalisme et de jeter les bases d'un réalisme intégral. | Permalink : | http://bibliothequeucm.educassist.mg/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=29 |
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