Titre : | Introduction à la philosophie de l'histoire : Essai sur les limites de l'objectivité historique | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Raymond Aron (1905-1983), Auteur | Mention d'édition : | édition augmentée en 1981 | Editeur : | [Paris] : Gallimard | Année de publication : | 1948 (DL: 1981) | Collection : | Collection Tel, ISSN 2339-8560 num. 58 | Importance : | 1 vol. (589 p.) | Présentation : | couv. ill. en coul. | Format : | 19 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-07-023977-1 | Note générale : | Édition complétée par des textes récents: en appendice, choix de textes extraits de diverses revues et publications, 1971-1979. | Langues : | Français | Mots-clés : | History -- Philosophy
Philosophie de l'histoire
Historicité | Résumé : | La vérité scientifique se détache de la conscience qui l'a élaborée puisque, à un certain degré d'approximation, elle vaut éternellement. En va-t-il de même pour la reconstitution historique? L'historien ne s'exprime-t-il pas, lui-même et son époque, dans sa vision du passé? Est-ce l'homme d'un temps ou un moi transcendantal qui est le sujet de cette science? Cette dernière est-elle séparable de toute philosophie? N'est-elle pas solidaire du présent historique et condamnée à changer avec lui? En d'autres termes la science historique, comme les sciences de la nature, se développe-t-elle selon un rythme d'accumulation et de progrès ou, au contraire, chaque société récrit-elle son histoire parce qu'elle se choisit et recrée son passé? Cette analyse devenue classique de l'historicité conduit Raymond Aron à une philosophie historique qui, s'opposant aux synthèses spéculatives en même temps qu'au positivisme, est aussi une philosophie de l'histoire. La philosophie de l'histoire, écrit-il, est une partie essentielle de la philosophie, elle en est à la fois l'introduction et la conclusion. Introduction, puisqu'il faut comprendre l'histoire pour penser la destinée humaine, d'un temps et de toujours, conclusion, puisqu'il n'y a pas de compréhension du devenir humain sans une doctrine de l'homme.Double caractère qui serait contradictoire si l'on se représentait la philosophie selon le schéma des théories déductives, mais qui devient intelligible dès qu'on la rattache à la dialectique de la vie et de l'esprit, qui s'achève dans la conscience de soi de l'être qui se situe dans l'histoire et se mesure à la vérité. | Permalink : | http://bibliothequeucm.educassist.mg/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=32 |
Introduction à la philosophie de l'histoire : Essai sur les limites de l'objectivité historique [texte imprimé] / Raymond Aron (1905-1983), Auteur . - édition augmentée en 1981 . - [Paris] : Gallimard, 1948 (DL: 1981) . - 1 vol. (589 p.) : couv. ill. en coul. ; 19 cm. - ( Collection Tel, ISSN 2339-8560; 58) . ISBN : 978-2-07-023977-1 Édition complétée par des textes récents: en appendice, choix de textes extraits de diverses revues et publications, 1971-1979. Langues : Français Mots-clés : | History -- Philosophy
Philosophie de l'histoire
Historicité | Résumé : | La vérité scientifique se détache de la conscience qui l'a élaborée puisque, à un certain degré d'approximation, elle vaut éternellement. En va-t-il de même pour la reconstitution historique? L'historien ne s'exprime-t-il pas, lui-même et son époque, dans sa vision du passé? Est-ce l'homme d'un temps ou un moi transcendantal qui est le sujet de cette science? Cette dernière est-elle séparable de toute philosophie? N'est-elle pas solidaire du présent historique et condamnée à changer avec lui? En d'autres termes la science historique, comme les sciences de la nature, se développe-t-elle selon un rythme d'accumulation et de progrès ou, au contraire, chaque société récrit-elle son histoire parce qu'elle se choisit et recrée son passé? Cette analyse devenue classique de l'historicité conduit Raymond Aron à une philosophie historique qui, s'opposant aux synthèses spéculatives en même temps qu'au positivisme, est aussi une philosophie de l'histoire. La philosophie de l'histoire, écrit-il, est une partie essentielle de la philosophie, elle en est à la fois l'introduction et la conclusion. Introduction, puisqu'il faut comprendre l'histoire pour penser la destinée humaine, d'un temps et de toujours, conclusion, puisqu'il n'y a pas de compréhension du devenir humain sans une doctrine de l'homme.Double caractère qui serait contradictoire si l'on se représentait la philosophie selon le schéma des théories déductives, mais qui devient intelligible dès qu'on la rattache à la dialectique de la vie et de l'esprit, qui s'achève dans la conscience de soi de l'être qui se situe dans l'histoire et se mesure à la vérité. | Permalink : | http://bibliothequeucm.educassist.mg/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=32 |
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