Titre : | Mal, mensonge et mauvaise foi : une lecture de Kant | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Anne-Marie Guillaume (1949-....) ; Ladrière, Jean (1921-2007), Préfacier, etc. | Editeur : | Namur : Presses universitaires de Namur | Année de publication : | 1995 | Collection : | Collection Philosophie num. 3 | Importance : | 1 vol. (549p.) | Présentation : | couv ill en couleurs | Format : | 23 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-87037-203-6 | Langues : | Français | Mots-clés : | Kant, Immanuel (1724-1804) -- Morale
Problème du mal
Méchanceté
Vérité et mensonge | Résumé : | Préfacé par Jean Ladrière, cet ouvrage poursuit un double objectif, à tel point que titre et sous-titre auraient pu être intervertis. Ce livre, en effet, présente une lecture globale du corpus kantien, mais sous un angle particulier qui représente, assurément, l'un des défis principaux de la philosophie contemporaine : comment "penser" le mal ? Comme simple absence du bien ? Comme erreur ? Ou, ainsi que Kant l'a mis en évidence de manière novatrice et exemplaire, comme une "grandeur négative", qui appartient à l'ordre événementiel et touche à la racine même de l'arbitre humain ? Il est vrai que notre siècle connaît des formes extrêmes et insoupçonnées du mal, face auxquelles chacun peut soit clamer son innocence ou se reconnaître complice. Car le mal a une dimension collective - et ressemble, en ce sens, à une fatalité -, et une dimension individuelle - impliquant une éthique personnelle et universelle, s'il est vrai que tout être humain est titulaire d'une égale dignité. Et c'est bien dans ces deux dimensions collective et individuelle que Kant, philosophe fondateur de notre modernité, traite la question du mal. II privilégie en effet le double cadre de la philosophie de l'histoire et de la philosophie de la religion - cette dernière ouvrant l'homme à l'Altérité radicale - pour étudier le thème du mal radical. Mais si Kant fut à ce point sensible à la question éthique, il ne faut pas oublier qu'il fut aussi - et peut-être avant tout - un épistémologue : La Critique de la Raison Pure précéda tant celle de la Raison pratique que les écrits de philosophie de l'histoire et, surtout, la rédaction de La religion dans les limites de la simple raison. Dès lors, ce livre a pris le parti de retracer le cheminement de la pensée kantienne concernant la problématique du mal. Il met en évidence à la fois sa cohérence interne et les difficultés qu'elle soulève, en montrant comment cette cohérence et ces difficultés sont tributaires de la pensée architectonique du Maître de Königsberg. Au terme d'une analyse procédant par cercles concentriques, cet ouvrage montre que le coeur du mal radical réside dans l'impureté qui habite l'arbitre humain et trouve son expression exemplaire dans la mauvaise foi, à savoir le mensonge à soi-même. Dès lors, malgré les difficultés de la réflexion kantienne à propos de "l'énigme" du mal, cette étude fait voir à quel point l'oeuvre de Kant "donne à penser" aujourd'hui encore... | Permalink : | http://bibliothequeucm.educassist.mg/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=42 |
Mal, mensonge et mauvaise foi : une lecture de Kant [texte imprimé] / Anne-Marie Guillaume (1949-....) ; Ladrière, Jean (1921-2007), Préfacier, etc. . - Namur : Presses universitaires de Namur, 1995 . - 1 vol. (549p.) : couv ill en couleurs ; 23 cm. - ( Collection Philosophie; 3) . ISBN : 978-2-87037-203-6 Langues : Français Mots-clés : | Kant, Immanuel (1724-1804) -- Morale
Problème du mal
Méchanceté
Vérité et mensonge | Résumé : | Préfacé par Jean Ladrière, cet ouvrage poursuit un double objectif, à tel point que titre et sous-titre auraient pu être intervertis. Ce livre, en effet, présente une lecture globale du corpus kantien, mais sous un angle particulier qui représente, assurément, l'un des défis principaux de la philosophie contemporaine : comment "penser" le mal ? Comme simple absence du bien ? Comme erreur ? Ou, ainsi que Kant l'a mis en évidence de manière novatrice et exemplaire, comme une "grandeur négative", qui appartient à l'ordre événementiel et touche à la racine même de l'arbitre humain ? Il est vrai que notre siècle connaît des formes extrêmes et insoupçonnées du mal, face auxquelles chacun peut soit clamer son innocence ou se reconnaître complice. Car le mal a une dimension collective - et ressemble, en ce sens, à une fatalité -, et une dimension individuelle - impliquant une éthique personnelle et universelle, s'il est vrai que tout être humain est titulaire d'une égale dignité. Et c'est bien dans ces deux dimensions collective et individuelle que Kant, philosophe fondateur de notre modernité, traite la question du mal. II privilégie en effet le double cadre de la philosophie de l'histoire et de la philosophie de la religion - cette dernière ouvrant l'homme à l'Altérité radicale - pour étudier le thème du mal radical. Mais si Kant fut à ce point sensible à la question éthique, il ne faut pas oublier qu'il fut aussi - et peut-être avant tout - un épistémologue : La Critique de la Raison Pure précéda tant celle de la Raison pratique que les écrits de philosophie de l'histoire et, surtout, la rédaction de La religion dans les limites de la simple raison. Dès lors, ce livre a pris le parti de retracer le cheminement de la pensée kantienne concernant la problématique du mal. Il met en évidence à la fois sa cohérence interne et les difficultés qu'elle soulève, en montrant comment cette cohérence et ces difficultés sont tributaires de la pensée architectonique du Maître de Königsberg. Au terme d'une analyse procédant par cercles concentriques, cet ouvrage montre que le coeur du mal radical réside dans l'impureté qui habite l'arbitre humain et trouve son expression exemplaire dans la mauvaise foi, à savoir le mensonge à soi-même. Dès lors, malgré les difficultés de la réflexion kantienne à propos de "l'énigme" du mal, cette étude fait voir à quel point l'oeuvre de Kant "donne à penser" aujourd'hui encore... | Permalink : | http://bibliothequeucm.educassist.mg/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=42 |
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